Qui sommes-nous

Epicura Sàrl. est une petite société fondée en 2003 par trois amis et partenaires.
Elle se voue à la production, le conditionnement, l’importation et la vente de produits à base de matières naturelles. Elle est gérée de Sion et du Val d’Hérens, en Valais (Suisse).

 

Petite histoire d’un projet bio, artisanal et éthique, au Honduras et en Suisse…

Par un chaud après-midi d’été en Valais, un phytothérapeute et un agronome ont eu une idée.
Le phytothérapeute ne trouvait pas sur le marché suisse les produits de qualité dont il faisait usage dans ses activités, et l’agronome avait l’expérience des cultures tropicales. Ensemble ils élaboreraient puis feraient venir en Suisse des compléments alimentaires tropicaux de haute qualité.

L’agronome avait longtemps œuvré dans la coopération au développement, et avait noué des contacts au Honduras notamment. Il s’empressa donc de leur écrire et s’informa des plantes cultivées dans la région, que nécessitait le phytothérapeute.
Dans bien des maisons honduriennes, les femmes maintiennent quelques plants d’aloès (Aloe vera) dans leur petit jardin familial. Elles utilisent la plante pour les soins de la peau et pour aider au transit intestinal des membres de la famille.

L’agronome décida de faire le voyage au Honduras, où il rencontra une coopérative de femmes dans le département de La Paz. Sur place, il admira la qualité de leur production d’aloès : en effet, par nécessité et par choix, la coopérative cultive bio, dans une région isolée au milieu de la forêt.
Hélas, la méthodologie et l’infrastructure manquait cruellement à l’élaboration d’un jus de qualité d’exportation. Mais aussi bien l’agronome que la coopérative étaient convaincus de leur projet et ont consacré de longs mois à le concrétiser, pas à pas.

La coopérative produit aujourd’hui un jus de qualité irréprochable, qu’elle commercialise au niveau local et international. En Suisse, le phytothérapeute, l’agronome et deux amis ont créé une petite société, nommée « Epicura Sàrl ». La dénomination s’inspire du philosophe grec Epicure (qui préconisait le « plaisir raisonné »), et du mot latin « cura » signifiant le soin, la cure.
De la Suisse, l’agronome passe commande à la coopérative, puis contrôle la qualité de la cargaison importée. L’absence d’intermédiaire entre la production par la coopérative et la commercialisation, par la société Epicura garantit aux femmes de la coopérative un prix élevé.

Aujourd’hui, la coopérative et la société prospèrent en même temps, lentement mais sûrement !
Le projet n’a pas été créé pour la grande distribution d’un jus de production industrielle. Bien plus, le projet réunit au Honduras des femmes produisant un jus d’aloès de façon artisanale, et des consommatrices en Suisse sensibles à l’éthique du produit et à sa qualité.
Si Epicura n’a pas (encore) atteint un seuil élevé de rentabilité et donc ne saurait nourrir ses sociétaires qui ont tous leur activité principales ailleurs, le projet est beaucoup plus important pour la coopérative qui en tire des revenus essentiels.
Le futur dira si le projet commun aux Valaisans et aux coopérantes de La Paz survivra seulement ou se développera encore !